TIBERE ( 19 Août 14 - 16 Mars 37 )

Auréus, Lyon, vers 12-14,
Avers : TI CAESAR DIVI AVG F AVGVSTVS "Tiberius Caesar Divi Augusti Filli Augustus " (Tibere Cesar fils du divin Auguste, empereur). Tête laurée à droite.

Revers : PONTIF MAXIM ". Livie (ou la Paix) assise à droite sur un siège décoré, tenant une branche d'olivier de la main gauche et de la droite un long sceptre.

Références : RIC : 29 ; COHEN : 15 (40 fr.)

Exemplaire illustré : Numismatica Ars Classica, Auction 33, Avril 2006, n° 408 : 7500 CHF => 21 000 CHF

Photographie reproduite avec l'aimable autorisation de : Numismatica Ars Classica,

Informations historiques :

Le revers de cet aureus est souvent considéré représenter Livie avec les attributs de Pax (la Paix).

SUETONE, Vie des douze Césars, Tibère, L : "Aussi ne voulut-il pas qu'elle (Livie) fût appelée "mère de la patrie", ni qu'elle reçût en public aucun honneur signalé. Il l'invita souvent à ne point se mêler d'affaires importantes qui ne conviennent point aux femmes, surtout depuis qu'il eut remarqué qu'elle était accourue à l'incendie qui avait éclaté près du temple de Vesta, et qu'elle avait encouragé au travail le peuple et les soldats, comme elle avait coutume de le faire du temps de son époux."

Il est un fait que Livie, si elle est considérée avoir été représentée dans le monnayage, n'est jamais nommée. Cet extrait de Suétone nous montre que le désir de Tibère fut qu'elle ne reçu pas d'honneur signalé. Ainsi, à la lumière de ce texte, on comprend mieux pourquoi le nom de Livie n'apparait jamais sur ses monnaies. Par contre, il semble impossible de savoir si c'est bien elle qui figure sur les monnaies en question.

TACITE, Annales, Livre V, I-II: "Sous les consuls Rubellius et Fufius, surnommés tous deux Geminus, mourut, dans un âge très avancé, Julia Augusta, héritière de la noblesse des Claudii, réunie par adoption à celle des Livii et des Julii. Elle fut mariée d'abord à Tiberius Nero qui s'enfuit de sa patrie dans la guerre de Pérouse et y revint lorsque la paix fut faite entre Sex. Pompée et les triumvirs. Déjà mère et enceinte de nouveau, César (Auguste) , épris de sa beauté, l'enleva à son mari (on ne sait si ce fut malgré elle); et, dans son impatience, il en fit son épouse, sans attendre même qu'elle fût accouchée. Il n'eut pas d'enfants de ce dernier mariage; mais l'union d'Agrippine et de Germanicus mêla son sang à celui d'Auguste, et lui donna des arrière-petits-fils communs avec ce prince. Elle fut pure dans ses moeurs comme aux anciens jours, prévenante au-delà de ce qui semblait permis aux femmes d'autrefois, mère impérieuse, épouse complaisante, le caractère enfin le mieux assorti à la politique de son époux, à la dissimulation de son fils. Ses funérailles furent modestes, son testament longtemps négligé. Elle fut louée à la tribune par C. César, son arrière-petit-fils, qui depuis parvint à l'empire. Tibère, qui n'avait point interrompu le cours de ses plaisirs pour rendre à sa mère les derniers devoirs, s'en excusa, par lettre, sur la grandeur des affaires; et, parmi les honneurs dont le sénat s'était montré libéral pour la mémoire d'Augusta, il retrancha les uns, comme par modestie, reçut un très petit nombre des autres, ajoutant qu'on s'abstînt de décerner l'apothéose; que telle était la volonté de sa mère. Il s'éleva même dans un endroit de sa lettre contre ces amitiés qu'on lie avec les femmes; censure indirecte qui s'adressait au consul Fufius, dont la fortune était l'ouvrage d'Augusta."

Taille à la livre
Poids Théorique
Nombre d'exemplaires rencontrés
Nombre d'exemplaires dans le trésor de Reka Devnia
Internet
Ventes
Total
1/42e
7,770
> 100
   
Sans objet
Cotations
Rareté Exceptionnel Superbe TTB TB B+ B
C 10 000 € 3000 € 1800 € 1100 € 800 € 500€

Copyright © frederic weber

Tous droits réservés, reproduction partielle ou intégrale interdite sans l'accord écrit de l'auteur.