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Un certain nombre d'imitations radiées de bon style, mais de poids et de diamètres réduits sont attribués à l'atelier de Rome. Les monétaires de l'atelier officiel semblent avoir travaillé à leur compte pour une partie de la production. Ces monnaies frauduleuses émises pour le comptes des monétaires sont nommées "poor fabric" par les anglophones.

C'est sous le Règne de Gallien que se développent à partir de 263 ces émissions frauduleuse au sein de l'atelier officiel. Claude II tenta de reprendre les choses en main en fermant l'atelier de la capitale dès le début de 270 et en transférant une partie des graveurs à Milan.

A la mort de Claude, l'atelier romain semble ouvrir à nouveau et s'en donner à coeur joie en fabriquant des quantités astronomiques de monnaies frauduleuse au nom de DIVO CLAUDIO.

Aurelien tente d'y mette bon ordre en entreprenant une véritable guerre contre les ouvriers monétaires. Aurélien ferma temporairement l'atelier de Rome, en 271 et ne le ré ouvrit que vers 273.

Comparons cette monnaie du monnayage de consécration de Claude II, l'une émise probablement à Rome au sommet de la fraude, à une autre émise à Siscia, un atelier non touché par cette crise monétaire :