Gallien et le monnayage des légions

Médaillon de 4 aurei, Numismatica Ars Classica

1.Historique

 En septembre 253, Valérien est proclamé IMPERATOR AUGUSTUS par ses soldats et il associe au trône impérial son fils Gallien.

Les deux empereurs régnerons en commun de 253 à 260 mais en 260 valériens, alors âgé de 67 ans est vaincu par le roi des perses : SAPOR. C’est la première fois dans toute l’histoire romaine qu’un empereur est fait prisonnier.

Il est alors astreint à participer avec ses propres soldat, capturés en même temps que lui, à la construction d’un digue que les perses élèvent à Gundeshapur. Il périra en captivité après avoir subit les humiliations de Sapur qui se servait de lui comme d’un marche pied pour monter à cheval. Les écrivains chrétiens raconte qu’après sa mort, son corps fut empaillé, teint en rouge et suspendu au plafond d’un temple.

Gallien est alors seul maître de l’empire et continue de repousser les invasions des barbares, de plus en plus nombreuses : francs, Alamans du Rhin, Marcomans, Quades, goths et carpes des régions Danubiennes. Les francs, une nouvelle fois, envahisse la gaule en traversant le Rhin à la hauteur de Cologne et les alamans font de même en forçant la frontière en rhétie.

Pendant que Gallien intervient en Rhétie, il ordonne à Postume de repousser les francs à l’aide de troupe du front Danubien.

C’est alors qu’Ingénius, gouverneur de la pannonie inférieur voit ses provinces Danubienne livré sans défenses aux attaques des barbares et manifeste ouvertement son désaccord avec gallien en lui contestant le pouvoir en panonnie.

Face à cette usurpation, Gallien envoie Auréolus, son général en chef de la cavalerie le combattre. Ingénius serait défait à Mursa en 258.

Regalianus prit le pouvoir dans le même secteur (en Pannonie, auj. Autriche et Hongrie) que Ingenuus, mais deux ans après l'échec de la révolte de ce dernier. Il ne semble cependant pas que les deux rébellions fussent liées.

En fait, Regalianus aurait été nommé empereur pour répondre à des impératifs d'ordre militaire. La population indigène des environs de Carnuntum (ville de garnison du Haut Danube à 20 km à l'Est de Vienne) était menacée par une invasion imminente des Sarmates et ces pauvres gens, complètement désemparés ne savaient vraiment plus vers quelle autorité se tourner pour les défendre. L'Histoire Auguste prétend qu'il aurait trouvé la mort "à l'instigation des Roxolans (une autre peuplade barbare) ainsi qu'avec l'assentiment des soldats et des gens de la province qui craignaient les représailles de Gallien" (Hist Aug, Trente Tyr., X, 2).

Face à toutes les impostures Gallien fait alors frapper les émissions des légions. Tout le numéraire sera destiné aux légionnaires restant (zélés et fidèles pour la sixième fois). Cette émission commémore donc les victoires de Gallien sur Ingénus et Régallien. Elle salue la sixième acclamation de l'empereur et glorifie le rôle des Légions. Chaque légion reçoit le titre de "Pia Fidelis" en conjonction avec la victoire remportée l'année précédente sur les Alamans. (cgb)

2. Les légions

Chaque légion était autonome et comptait environs 5600 hommes. L’infanterie était de 5500 hommes divisés en dix cohortes (la première de 1000 hommes, appelé milliaria, et les neufs autres de 500 appelés quinquenaria). A ce nombre s’ajoutait la cavalerie, destiné principalement à un rôle d’expédition, qui se composait de 120 hommes repartie en quatre escadrons (turmae).

La légion portait à la fois un numéro d’ordre et un surnom. A coté des numéros d’ordre, on rencontre les surnoms. Ils proviennent des noms des provinces ou les légions ont combattu ou de l’endroit ou elles ont été levées (Italica, Gallica, Hispanica…etc).

D’autres surnoms sont tirés des noms de divinités (Minerva, Apollinaris etc.), et d’autres proviennent de particularités dû à leur formation (Adiutrix =supplémentaire, Primigenia = légion formée par voie de dédoublement.)

Enfin à coté des surnoms, on trouve les épithètes, correspondant aux recompenses dû à leurs dévouement au culte de l’imperator (Pias, victrix, fidelis…)

3. Inventaire de l’émission des légions :

Nous noterons que l’avers est toujours le même, c’est à dire GALLIENUS AVG

Le revers se lis ainsi : exemple pour LEG I ADI VI P VI F

Première légion (LEG I) supplémentaire (ADIUTRIX) qui a prouvé son zèle et sa fidélité pour la sixième fois (sextum Pia, sextum Fidelis= VI P VI F)

Première légion Adiutrix (capricorne) : Postée à Brigetio en Pannonie inférieure RIC 315 Revers : LEG I ADI VI P VI F ex: Collection Frédéric Weber RIC 315 Revers : LEG I ADI VI P VI F ex: Classical Numismatic Group La première Légion Adiutrix a été formée sous Galba, selon Dion Cassius. Durant la guerre de succession, elle pris le partit d'Othon et fut vaincue par Vitellius qui l'envoya en Espagne, puis probablement en Germanie. En 83, elle participa à la guerre de Domitien contre les Chattes. Quelques années plus tard elle défend la Moesie contre les Daces. C'est au moment de la nomination de Nerva comme empereur qu'elle obtint son premier titre de Pia Fidelis. Trajan l'utilisa pour conquérie la Dacie et la première légion Adiutrix fit partie des trois légions qui occupèrent le territoire dace. Cette légion suivit également Trajan dans ses opérations contre les Parthes. Enfin, Hadrien la fit stationner en Pannonie. Vers 171-175, son commandant n'était autre que Pertinax qui devint empereur en 193. Après l'assassinat de cet empereur éphémère, la légion se joignit à Septime Sévère et participa à la marche sur Rome, contre Didius Julianus. Imédiatement après la victoire, elle fut envoyée contre Pescennius Niger et puis contre l'empire Parthe. La Legion I Adiutrix était stationnée en Pannonie sous le règne de Gallien. Ses titres donnés sur cette monnaie sont "sextum pia, sextum fidelis". Elle participa à la victoire contre les usurpateurs Regalianus et Ingenuus. Ses emblèmes était le capricorne et le pégase. (sources Frederic Weber : http://www.fredericweber.com/collection_frederic_weber/gallien_legion_i_capricorne.htm)

Première légion Italica (Sanglier) : Postée à Novae, Moesie Inferieure, actuellement en Bulgarie RIC 320 Revers : LEG I ITAL VI P VI F ex: Classical Numismatic Group, Auction 67

Première légion de Minerve (Minerve) : Postée à Bonn en Germanie inférieure (Allemagne) RIC 322 Revers : LEG I MIN VI P VI F ex : Classical Numismatic Group RIC 322 Revers : LEG I MIN VI P VI F ex : Numismatik LANZ München, Cette légion se rebellera avec Postume.

Deuxième légion adiutrix (pégase) : Postée à Aquincum en Pannonie Inférieure (Budapest) RIC 324 Revers : LEG II ADI VI P VI F ex : Numismatik LANZ München RIC 324 Revers : LEG II ADI VI P VI F ex : Numismatik LANZ München, Auction 128, # 725

Deuxième légion Parthica (Centaure) : Postée à Alba, en Italie RIC 332 Revers : LEG II PART VI P VI F ex : Collection Frédéric Weber

Deuxième légion Italica (Louve, Romulus & Rémus) : Postée à Lauriacum, en Norique, près de Linz, Autriche RIC 329 Revers : LEG II ITAL VI P VI F ex: Fritz Rudolf Künker Münzhandlung, Auction 115

Troisième légion Italica (Cigogne) : Postée à Castra Regina, enn Rétie, actuellement Regensburg en Allemagne RIC 339 Revers : LEG III ITAL VI P VI F ex: Classical Numismatic Group, RIC 339 Revers : LEG III ITAL VI P VI F ex: Classical Numismatic Group, RIC 339 Revers : LEG III ITAL VI P VI F ex: Gorny & Mosch Giessener Münzhandlung

Quatrième légion Flavia (Lion) : Postée à Singidunum, en Moesie suppérieure, actuellement Belgrade en Serbie RIC 343 Revers : LEG IIII FL VI P VI F ex : Münzen & Medaillen Deutschland GmbH

Cinquième légion Macedonica (aigle couronné par une victoire) : Postée à Potaissa, en Dacie, actuellement en Roumanie RIC 34 Revers : LEG V MAC VI P VI F ex : Classical Numismatic Group

Septième légion Claudia (Taureau, bison ou lion cornu*) : Postée à Viminacium en Moésie Supérieure RIC 348 Revers : LEG VII CL VI P VI F ex : H.D. Rauch

Huitième légion Augusta (Taureau, bison ou lion cornu*) : Postée à Argentorate, en Germanie supérieure, actuellement Strasbourg, Alsace, France RIC 353 Revers : LEG VIII AVG VI P VI F ex : Fritz Rudolf Künker Münzhandlung La Huitième légion Augusta était une légion romaine créée par Jules César et qui continua son service pour Rome pendant 400 ans, en étant longtemps cantonnée à Argentorate, actuelle Strasbourg. Cette légion a été créée par César probablement en 59 av. J.-C., mais possiblement plus tôt. Entre 58 et 49 av. J.-C. Elle s'est battue dans la Guerre des Gaules. En -49, la Huitième légion a accompagné César lorsqu'il traversa le Rubicon et entra en Italie, c'est elle qui entra dans Rome. Au début de la guerre civile entre César et Pompée, elle eu de nombreux succès et notamment à la Bataille de Pharsale. La légion était aussi présente en Égypte, quand César fit monter Cléopâtre sur le trône. En 46 av. J.-C. la légion VIII a participé à la Bataille de Thapsus (la Tunisie moderne), avant d'être démobilisée. Cette légion était en fait, une des légions préférée de César avec la IX e et la X e. En 44 av. J.-C., Octave a reconstitué la légion qui l'a aidé à prendre le contrôle de la république, et à la transformer en empire. Cette re-création et cette fidélité justifient le surnom donné à la légion : Augusta .

Dixième légion Gemina (Taureau, bison ou lion cornu*) : Postée à Vindobana (Vienne) en Pannonie supérieure à partir du IIe siècle de notre ère. RIC 357 Revers : LEG X GEM VI P VI F ex : CGB La Huitième légion Augusta était une légion romaine créée par Jules César et qui continua son service pour Rome pendant 400 ans, en étant longtemps cantonnée à Argentorate, actuelle Strasbourg. Cette légion a été créée par César probablement en 59 av. J.-C., mais possiblement plus tôt. Entre 58 et 49 av. J.-C. Elle s'est battue dans la Guerre des Gaules. En -49, la Huitième légion a accompagné César lorsqu'il traversa le Rubicon et entra en Italie, c'est elle qui entra dans Rome. Au début de la guerre civile entre César et Pompée, elle eu de nombreux succès et notamment à la Bataille de Pharsale. La légion était aussi présente en Égypte, quand César fit monter Cléopâtre sur le trône. En 46 av. J.-C. la légion VIII a participé à la Bataille de Thapsus (la Tunisie moderne), avant d'être démobilisée. Cette légion était en fait, une des légions préférée de César avec la IX e et la X e. En 44 av. J.-C., Octave a reconstitué la légion qui l'a aidé à prendre le contrôle de la république, et à la transformer en empire. Cette re-création et cette fidélité justifient le surnom donné à la légion : Augusta .

Onzième légion Claudia (Neptune) : Postée à Durosturum, en Moesie inférieure, actuellement Silistra en Bulgarie RIC 359 Revers : LEG XI CL VI P VI F ex : http://mk.shahrazad.net/ Il existe aussi pour cette légion un type unique référencé par cgb : RIC - Revers : LEG XI CL VI P VI F ex : CGB La légende de revers se lit ainsi Legio undecima Claudia, sextum pia, septimum fidelis. La seule légion qui ait comme symbole le sanglier est la première Légion Italica. Ces deux Légions sont cantonnées depuis le milieu du IIe siècle en Mésie inférieure. Il pourrait alors s'agir d'une erreur du scalptor qui aurait confondu les deux symboles : Neptune pour la Legio XI Claudia Pia Fidelis et le sanglier de la Legio I Italica. La onzième légion Claudia fut d’abord cantonnée en Germanie supérieure à Vindonissa, puis en Pannonie supérieure à Durostrum .( Source CGB) . Huysecom, dans son étude sur les monnaies des légions, fait la remarque intéressante comme quoi les Iere légion Italica et XIe Claudia, toutes deux basées en Mésie inférieure possèdent deux emblèmes, dont l'une est le sanglier. il s'interroge sur l'existance d'un rapport entre la rpeprésentation du sanglier et de la Mésie inférieure.

Treizième légion Gemina (Lion couronné par une victoire) : Postée à Apulum, en Dacie (Roumanie), et Ratiaria, Dacia Ripensis, (Bulgarie) RIC 360 Revers : LEG XIII GEM VI P VI F ex : Gorny & Mosch Giessener Münzhandlung

Quatorzième légion Gemina (Capricorne) : Postée à Carnuntum en Pannonie suppérieure RIC 361 Revers : LEG XIIII GEM VI P VI F ex : Dr. Busso Peus Nachf., Auction 378, # 843

Vingtième légion (Capricorne) : Poste inconnu RIC 364 Revers : LEG XX VI P VI F ex : H.D. Rauch

Vingt-deuzième légion (Capricorne) : Poste : Mongontiacum, en Germanie suppérieure RIC 366 Revers : LEG XXII VI P VI F ex : Classical Numismatic Group La légion XXII Primigenia, est avec sa légion sœur, la XV Primigenia, une création de l’empereur Caligula, qui les a levées à l’occasion de sa campagne contre les Chattes en 39 après JC. Elle obtint le numéro XXII en l’honneur de la légion XXI Rapax qu’elle devait accompagner à Xanten (Vetera), de même que la XV Primigenia fut créée pour aider et servir la XIV Gemina installée à Mongotiacum/Mayence. (Voir aussi la conclusion de l'article)

Trentième légion Ulpia (Neptune) : Basée en Germanie inférieure, au confluent du Rhin et du Lippe RIC 369 Revers : LEG XXX VLP VII P VII F ex : Münzen & Medaillen Deutschland GmbH RIC 369 Revers : LEG XXX VLP VII P VII F ex : Fritz Rudolf Künker Münzhandlung Son symbole est Neptune. Elle est fondée par Trajan qui la fixe dans la Pannonie Supérieure, a Brigetio; il combat dans les guerres daciques, où il se fait remarquer en obtenant le titre de Victrix; un de ses détachements participe aux guerres d’Orient. En 119, elle est transférée à Vetera, qui reste son siège. Ses détachements combattent en Mauritanie sous Antonin le Pieux en Orient, et contre les Marcomans sous Marc-Aurèle. Elle favorise Septime Sévère, sous lequel elle combat en Britannie. Avec Sévère Alexandre, elle participe à la guerre persAne. Elle prend part aux luttes dynastiques du IIIè siècle. La Légion disparaît au IVè siècle, mais, au Vè siècle, un pseudo-comité, qui dérive d’une de ses subdivisions, est considéré comme une Légion gauloise. Cette légion se rebellera contre Gallien avec Postume en 260.

Cohortes prétoriennes (Lion radié) : Postées à Rome RIC 370 Revers : COHH PRAET VI P VI F ex : Classical Numismatic Group

4. Conclusion

Malgré tout les effort de Gallien pour que ces légions lui restent fidèle, Auréolus, son général s’étant le plus distingué pendant les campagnes militaires, se fait proclamer IMPERATOR AUGUSTUS par ses soldat à Milan pendant que Gallien marche contre les goth. Il est généralement admis que Gallien fait frapper des monnaies connues sous le nom "d'émission du bestiaire" pour que les dieux lui viennent en aide dans sa lutte contre Auréolus qui s'est révolté. Elle associe à chaque fois des animaux réels ou mythiques avec des légendes de revers consacrées aux divinités du panthéon romain. Les revers invoquent les dieux protecteurs en 267.

Voici donc quelques exemples à ne pas confondre avec l’émission des légions  :

Gallien revient en Italie et assiège Auréolus qui s’est retranché dans Milan. La victoire de Gallien est pratiquement acquise quand un complot se forme parmi ses officiers. Gallien est attaqué par surprise et blessé mortellement. A la tête des conjurés se trouve Aurélien, le futur empereur. Gallien avait 50 ans.

Gallien avec son émission du bestiaire s’était pourtant permis la protection des dieux et avec celle des légions il aurait dû avoir la fidélité de ces dernières…alors à qui la faute ? A une époque un peu trop mouvementé ? Certainement !! Et un règne de quinze ans dans ces conditions est déjà exceptionnel.

Mais pouvons nous nous empêcher de revenir sur le monnayage des légions et faire un détour sur le désastre de Varus :

Varus Publius Quintilius (v. 46 av. J.-C. - 9 ap. J.-C.), général romain. En l'an 7, Auguste le charge d'organiser la Germanie déjà conquise sur la rive droite du Rhin. Sa tentative de substituer le droit romain au droit germanique exaspère les populations.

Arminius, chef des Chérusques, se fit accepter peu à peu par Varus. Les Germains semblaient vouloir accepter la domination romaine, en demandant de plus en plus souvent, par exemple, à Varus de juger leurs différends.

À l'automne de l'an 9 ap. J.-C., Arminius informa Varus qu'un soulèvement avait eu lieu dans les terres à l'intérieur de la Germanie. Aussitôt, le général romain se mit en marche à la tête de trois légions et des troupes du germain Arminius. Ce dernier connaissait bien l'armée romaine, dans laquelle il avait jadis servi, et ses rouages tactiques. Une fois arrivés dans une région de marais et de bois, les Germains quittèrent les Romains pour se joindre à d'autres tribus : la bataille de Teutoburg (ou le massacre) dura plusieurs jours. Les troupes romaines furent massacrées, Varus se suicida en se jetant sur son épée. Sa tête fut coupée, son corps mutilé. Sa tête parvint ensuite à l'empereur Auguste qui eut cette phrase: « Vare, legiones redde » "Varus, rends-moi mes légions".(wikipédia, Suétone, vie des 12 césars)

Les numéros des légions de Varus qui se sont fait exterminés étaient XVII- XVIII-XIX, et ces numéros étant devenus néfaste ne devaient jamais ressuscités sous l’empire. Ces numéros n’était pas représentés ou devaient cessé de l’être. Il en était ainsi dans la légion romaine…

… mais il reste une monnaies que nous n’avons pas répertorié plus haut et que je gardais pour la fin, la voici :

RIC 362 Revers : LEG IIXX VI P VI F ex : Classical Numismatic Group

Il s’agit du RIC 362, relative à la 22ème légion Primigenia (postée à Mogontiacum, Mayence, Allemagne) où le graveur a fait l’erreur de noter LEG IIXX VI P VI F à la place de LEG XXII VI PVI F 

La douzième légion s’était transformé, sur la monnaie, en dix huitième légion, numéro interdit depuis le désastre de Varus, pour peut être, le plus grand malheur de Gallien...

Cédric Wolkow (Icos), Juillet 2007

Mis à jour par Frédéric Weber le 08/01/2008

Note sur le Taureau, bison ou lion cornu* : Laffranchi estime que la poitrine large, la tête relevé, la crinière de cet animal ne peuvent être celles d'un taureau. Il intérprète ce type comme étant un lion cornu, dont les cornes serait l'emblème de Diane. Huysecom quant à lui interprète l'animal comme étant un bison.

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