Caracalla est un des rares empereurs à avoir représenté Venus au revers de ses monnaies. Vénus est alors à nouveau qualifiée de Victrix, victorieuse, et porte une victoire, une lance et un bouclier. :
C'est sur une autre monnaie de Caracalla, frappée au retour de son expédition en Germanie, que nous apperçevons l'une des plus étranges représentation de Vénus : la déesse de l'amour est accompagnée par deux captifs se lamentant à ses pieds :
Cette représentation nous rappelle qu'anciennement, dans certianes régions de Grèce, Vénus/Aphrodite était aussi une déesse guerrière, protectrice des acropoles.
Pompée, érigea d'ailleurs un temple à Venus Victrix après sa victoire sur Mithridate (en 55 avant notre ère).
Sous le rêgne de Caracalla encore, sur des monnaies de Julia Domna, Vénus apparait parfois en compagnie de Cupidon,
sous sa forme Generix, dans son rôle de déesse tutélaire de la famille :
Ce denier de Julia Soaemis qualifie Vénus de CAELESTIS, céleste,
en effet Vénus est aussi la déesse des espaces célestes :
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Denier de Julia Soaemias, vers 220-222 ( Tkalec AG) |
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Antoninien de Magna Urbica, vers 283-285, |
Frédéric Weber
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