Attributions |
Génie |
Attributs |
Patère, nudité ... |
Animaux associés |
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Le, ou plutot les génies, font diverses apparitions dans le monnayage de l'empire. Dans le cadre de la vie privée, le Génie est la divinité protectrice du paterfamilias. Chez Auguste, le Génie était le protecteur du peuple tout entier, quand il était mis en relation avec le titre de pater patriae. Plus tard, en promouvant l’image de son Génie en tant que divinité, Néron fit rejaillir sur lui le divin, sans l’être. Le peuple romain peut donc adorer le Génie de Néron, s’il n’est pas de coutume d’adorer directement l’empereur. Et l’on sait par Suétone (SVET. Cal. 27), qu’à l’époque de Gaius, le fait de ne pas honorer le Génie de l’empereur revenait à faire preuve d’impiété : beaucoup de gens furent tués « parce qu’ils n’avaient jamais juré par son génie ». En représentant son Génie sur des monnaies, Néron a contribué à faire adorer sa propre personne indirectement, avec plus de précaution qu'en Orient, où le culte de l'empereur, hérité des monarchies héllenistiques, était chose commune. Les Génies sont des divinités masculines et souvent représentés nus ou à demi-nus :
Le Génie des routes :
Le Génie du peuple romain :
Ce Génie sera abondament illustré au bas empire, au revers des follis des tétrarques :
Le Génie du cirque :
Le génie du cirque apparrait sur de rarissimes monnaies d'Hadrien. Notons que ces monnaies sont parmis les seules monnaies de l'antiquité à porter une date.
Le Génie du Sénat :
Exception qui confirme la règle, le génie du Sénat est représenté habillé d'une toge de sénateur :
Nous pouvons le voir serant la main de l'empereur sur ce denier de Commode :
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